Un homme sans quête est un vélo sans roue
Que toute quête relève de l'ambition se conçoit aisément. Certaines requièrent une vie entière. La conquête du pouvoir, par exemple. Combien d'hommes d'état accèdent à la plus haute marche du trône à l'âge où la majorité silencieuse goûte déjà aux joies paisibles de la retraite, le canapé-télé, la pêche à la ligne pour tout programme ?
Nos quêtes individuelles sont autant de remparts face aux assauts répétés de nos questions existentielles, ces interrogations auxquelles nous nous heurtons depuis toujours. Millénaires, plantées comme autant de banderilles dans nos cœurs tendres, nous n'avons rien d'autre à leur opposer.
Si toute quête est une ambition, elle est aussi une illusion. Chacun aspire par son action à s'inscrire dans l'histoire et revendiquer sa part d'éternité. Mais quelle éternité espérer dans un univers où le temps finit par effacer jusqu'aux noms gravés dans le marbre des pierres tombales ?
Quant à savoir s'il serait utile d'en dénouer les fils, nos quêtes sont à l'image de nos croyances. Elles s'imposent à nous par un cheminement qui nous échappe, mélange de détermination et de poudre de perlimpinpin.
Ainsi va celle de l'écrivain : écrire des histoires qui resteront gravées dans la mémoire de ses lecteurs.
Eric Scilien
7Switch / ParisLibrairies / Leclerc / Youboox
Commentaires des clients
Par Ludwig Jean SébastienBookless Editions
Une étudiante aux Beaux-Arts exige de son petit ami qu’il lui offre chaque jour un bouquet de fleurs différent… Un pris pleins de fulgurance, d’évidences ou d’ambiguïté, de cris et de larmes, de souffrance mais aussi de joie et d’allégresse. Sans oublier l’amour et le non-amour toujours présents qu’ils soient charnels ou plat, la recherche, le désir ici et maintenant, l’envie de l’autre, de l’ailleurs et de l’autrement. « Combien d’inutiles victoires pour une seule défaite ? » dit Scilien. « Tout s’en va, se consume sur l’autel de nos chimères… Et si la vie n’était qu’un songe, la mort nous ouvrirait les yeux… Les plus belles victoires se forgent dans l’amertume de la défaite… », constate-t-il également. Comment rendre compte d’un tel ouvrage ? Comment juger de la poésie ?
Lisez Eric Scilien ! Vous ne regretterez pas votre découverte !