L'ensemble d'un monde
Il ne comprend que la douceur
Un apprentissage de son cœur
Bousculant le mal pour la chaleur
Tendrement dans son intérieur
L’histoire contre la jalousie
Une mémoire pour l’envie
Ses mains habiles pour les cris
En silence, sans qu’il s’ennuie
Il ouvre des portes fermées
L’inconscience d’être aimé
Donnant la force de l’amouritié
Des rêves dans l’immensité
Il aime le faire ressentir
Une heure ou même pire
Son bonheur sous un sourire
Des caresses qui expirent
Sa vie sous des épisodes
Son bonheur en exode
On ne trouve pas le code
Il pleure et s’en accommode
Un jour vous l’aurez compris
Quelques histoires de sa vie
Il ne veut pas de mépris
Juste l’amitié et l’amour uni
Histoire d'eux
Il y a ce premier baiser
Les deux le désiraient
Timide sans se l’avouer
Unique par deux volontés
De leurs mains moites
De leurs bouches étroites
L’hésitation maladroite
Un pouvoir s’exploite
Une attirance aimante
Une chaleur débordante
Ils se lient, s’émouvantent
Une approche excitante
Vers le pas de l’unique
La fragilité pudique
Les corps en pratique
Le sourire s’explique
Les langues s’emballent
Elles tournent, s’étalent
Deux êtres s’empalent
Les deux se calent
Impossible de les séparer
La puissance de ce baiser
Le feu s’est enflammé
Se retirant et recommencer
Des petites choses cent prescriptions - Thierry Leroyer
Un jour de pluie
Différente mais colorée
Patience et te retrouver
Je te vois enfin arriver
Un pas calme et apaisé
Je souris vers ton regard
Ce moment avec espoir
Ton charme lève le noir
Entre toi et moi, un couloir
Je te sens si proche
Tes mains aux poches
Avance encore, approche !
Avance espoir, j’accroche!
Un mètre nous sépare
Tes bras se préparent
Mon intérieur à s’émouvoir
Ton sourire a ce pouvoir
Tu me serres en douceur
Le battement de mon cœur
La pluie et son odeur
Je suis heureuse de sentir
Ton corps qui m’attire
Entre mes gros soupirs
Je vais enfin sourire
On se prend par la main
Sûrement jusque demain
Mon esprit est serein
Tu es là et te retiens
Tendresse confiden-ciel - Thierry Leroyer alias Coeur de Lion
Dix-huit ans
J’avais à peine dix-huit ans
Je me cachais de mes parents
Je l’avais enfin rencontré
L’homme qui m’a bouleversée
Dans sa voiture un peu pourrie
Il a allumé mes interdits
Je me souviens du premier jour
Au beau milieu de la cour
Il marchait avec ses copains
Son regard a attiré le mien
Son jean lui moulait les fesses
Ses yeux révélaient sa tendresse
Il connaissait ma meilleure amie
Il a abandonné tous ses amis
Toutes les heures passaient
De plus en plus à se rapprocher
Je le voyais du début du matin
La nuit, je rêvais de ses mains
Il était plus âgé que moi
Il voulait ma première fois
Sa patience à me le demander
Dans sa poubelle, j’ai craqué
Je l’ai laissé faire sur mon intimité
J’avais plus peur que ma timidité
J’avoue que j’y avais tellement pensé
Que le naturel m’a de suite emportée
Je me souviens du goût de ses lèvres
Les mêmes pour me donner la fièvre
Le bonheur progressait tous les jours
Un conte de fée ou une histoire d’amour
On est passé par beaucoup d’endroits
Mon désir augmentait avec la joie
Des mois suivis par tant de caresses
C’était le roi pour ma princesse