L'été d'un chien - Cassandra BOUCLÉ - Roman Jeunesse
Voilà. C'était enfin l'été, pour l'occasion mes maîtres avaient décidé de partir en vacances.
J'avais trop hâte d'y être, d'autant plus que le soleil était au rendez-vous.
Cela faisait maintenant plusieurs heures que nous roulions en voiture.
Pour m'occuper, je regardais joyeusement le paysage défiler devant mes yeux.
Curieusement, après un certain temps, le véhicule s'arrêta.
Mes maîtres descendirent pour ensuite me mettre mon beau collier et ma belle laisse.
Je crois bien avoir compris leurs intentions.
Nous allions sûrement faire une petite balade, pour nous dégourdir les jambes.
J'étais super content, j'avais vraiment besoin de sortir.
Après seulement quelques minutes de marche, mes maîtres m'avaient attaché à un arbre.
Je ne savais pas pourquoi ils avaient fait ça.
Il devait bien y avoir une raison.
C'est alors que je les vis me tourner le dos.
Ils partirent alors, sans me jeter un dernier regard.
Vu leur réaction, ils allaient sûrement revenir.
Peut-être étaient-ils même partis chercher de quoi faire un pique-nique ?
Ce serait super !
J'adorais les pique-niques.
Cela faisait maintenant deux heures que j'attendais leur retour.
J'étais certain que mes maîtres allaient bientôt revenir.
Oui ! J'en étais sûr.
Je ne savais plus depuis combien de temps je les attendais.
Le soleil était presque de l'autre côté du ciel.
Ils étaient longs à revenir.
Se seraient-ils perdus ?
Le soleil allait presque s'éteindre, laissant bientôt place à la nuit.
Je commençais vraiment à m'inquiéter.
Je restais ainsi assis, fixant l'horizon, attendant leur retour.
Alors que la nuit était bercée par les étoiles et mes inquiétudes, je réussis quand même à dormir.
Néanmoins, je me réveillai très tôt pour guetter l'arrivée de mes maîtres.
La faim et la soif commençaient fortement à se faire ressentir.
En plus, il faisait très chaud.
Je ne comprenais pas ce qui se passait.
Je n'avais toujours aucun signe, venant d'eux.
Pourtant, je les attendais gentiment.
Soudainement, j'eus une idée de génie. Et si je mangeais ma laisse ?
Je pourrais ainsi la rompre et les chercher moi-même.
Si ça se trouve, ils s'étaient vraiment perdus en chemin.
J’espérais vraiment que mes maîtres allaient bien.
Bref, chose dite, chose faite.
J'avais déchiré rapidement ma laisse, par chance elle était en cuir.
Elle ne valait rien face à mes crocs.
Je sentais qu'elle allait bientôt se briser.
Malheureusement, la nuit commençait à tomber alors que je n'avais pas fini.
Je devais donc attendre demain pour terminer mon œuvre.
Heureusement le matin réapparut rapidement